Dans le quartier d’affaires de La Défense, près de 80 salariés chargés du nettoyage des bureaux du siège de TotalEnergies vivent une situation d’une grande injustice sociale. Alors que leur avenir professionnel devrait être protégé par la convention collective nationale de la propreté, ces travailleurs essentiels semblent pris au piège d’un tour de « passe-passe » contractuel, dénoncé par le syndicat CFDT Francilien de la propreté.
⚖️ Une obligation légale ignorée
L’article 7 de la convention collective de la propreté est pourtant clair : tout changement de prestataire implique l’obligation de reprise du personnel, avec maintien des acquis sociaux. Une règle qui garantit la stabilité professionnelle de milliers d’agents de propreté en France à chaque renouvellement ou changement de marché.
Mais dans ce dossier, ni ONET, prestataire sortant, ni TotalEnergies, donneur d’ordre, ne semblent vouloir respecter pleinement ces engagements. Pire : la CFDT dénonce un refus pur et simple de négocier un protocole de reprise avec les représentants du personnel.
❌ Dialogue social rompu
Dans un courrier adressé aux deux entreprises, la CFDT exprime son indignation face à l’annulation soudaine d’une réunion de négociation par ONET. Un geste lourd de conséquences :
« Nous avons pris acte avec consternation de l’annulation par ONET de la rencontre prévue avec les représentants du personnel pour la négociation du protocole d’accord de reprise. Cette décision, que TOTAL ne peut ignorer ni couvrir, s’apparente à une complicité manifeste pour retarder, affaiblir ou contourner les droits légitimes des salariés. »
Le syndicat ne mâche pas ses mots, pointant du doigt une volonté manifeste d’écarter les représentants des salariés d’un processus qui impacte directement leur avenir.
« Il est inacceptable que les représentants des salarié·es soient tenus à l’écart alors que le protocole concerne directement leur avenir, leurs droits et leurs conditions de travail. »

🛑 Mise en cause de la responsabilité des deux entreprises
La CFDT interpelle clairement les deux acteurs :
ONET, accusé d’agir avec mépris envers les représentants du personnel et de fragiliser sciemment le processus de transition.
TOTALENERGIES, qui, en ne réagissant pas, cautionne implicitement ces pratiques, tout en continuant de bénéficier du travail quotidien des salariés concernés.
« TOTAL, qui laisse faire et cautionne de fait cette dérive, tout en bénéficiant chaque jour du travail de ceux que vous considérez comme de simples « invisibles ». »
🛑 Mise en cause de la responsabilité des deux entreprises
La CFDT interpelle clairement les deux acteurs :
ONET, accusé d’agir avec mépris envers les représentants du personnel et de fragiliser sciemment le processus de transition.
TOTALENERGIES, qui, en ne réagissant pas, cautionne implicitement ces pratiques, tout en continuant de bénéficier du travail quotidien des salariés concernés.
« TOTAL, qui laisse faire et cautionne de fait cette dérive, tout en bénéficiant chaque jour du travail de ceux que vous considérez comme de simples « invisibles ». »
✊ Une affaire emblématique
Cette affaire dépasse le simple cadre d’un conflit local. Elle illustre une réalité encore trop fréquente dans les grandes entreprises : le manque de reconnaissance et de respect envers les travailleurs de l’ombre, pourtant indispensables au bon fonctionnement des sites stratégiques.
Le syndicat CFDT Francilien appelle à la responsabilité de TotalEnergies et d’ONET, et exige l’ouverture immédiate de négociations pour garantir les droits des salariés concernés.