La première entreprise de propreté veut ramener les salariés 30 ans en arrière !
La CFDT Propreté dénonce avec force la réponse apportée par ONET, première entreprise de propreté en France. Cette réponse confirme sa volonté de casser les acquis sociaux et de faire reculer les conditions de travail du nettoyage sur les sites TOTAL de plus de 30 ans.
Depuis plusieurs semaines, les salariés se battent pour le maintien intégral de tous les avantages acquis — tels que le 13ᵉ mois, la prime de vacances à 100 %, la prime panier, les congés cumulés ou encore la progression automatique en cas de formation qualifiante —, pour que ces droits soient également appliqués aux nouveaux arrivants sur les sites, et pour le respect de la dignité des travailleurs du nettoyage.
Or, la position de ONET est claire :
- Traiter les agents de propreté comme de simples variables d’ajustement.
- Imposer une précarisation déguisée par une prime globale de substitution.
- Nier 30 ans de luttes syndicales et de conquêtes sociales.
ONET et TOTAL, complices pour détruire les acquis !
Nous dénonçons la complicité du premier pétrolier mondial (TOTAL) et du premier employeur du secteur de la propreté (ONET) pour réduire les salariés à l’état d’invisibles. Ce mépris révèle une logique d’esclavagisme moderne, où les travailleurs essentiels du nettoyage sont considérés comme corvéables à merci.
Appel solennel aux médias
La CFDT Propreté appelle tous les médias à être présents demain pour être témoins de cette réalité. Deux géants, TOTAL et ONET, tentent d’imposer un esclavagisme moderne contre celles et ceux que l’on appelle « les invisibles », mais qui sont en réalité essentiels à notre société, comme toute la nation l’a découvert lors de la crise du Covid.
Ce combat dépasse le seul secteur de la propreté :
Il concerne la dignité et la justice sociale de tous.
Presse CFDT PROPRETÉ
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